S’accroche à la lueur des étoiles tel un soupir divin
L’ombre de ce visage, cette caresse subtile
Enivre encore et toujours comme le plus parfait des vins
Mon être de frissons terribles, langueur fébrile…

Les pleurs de cette âme chantante dans le miroir de ses yeux
Inonde d’une audace nouvelle mon corps épris de magie
Comme l’enfant se laisse séduire au sourire malicieux
Je crie et pleure esseulé et perdu dans la plus triste des nuits

Rien n’entend la monotone frénésie de ce cœur qui palpite
Murmure ce doux nom comme un refrain à en perdre haleine
La terre à mes pieds supporte ce mal qui m’habite
Je ne suis que l’esclave, l’amant improbable de cette reine

Son regard eut la grâce de me donner vie, puise en son eau
La fraîcheur, la candeur, l’éclat délicieusement rieur
Qui me nourrit de bonheur sans aucun autre mot
Me plonge en ce parfait trouble comme s’il eut été d’ailleurs…

Salut Achil
Merci pour ce ttès beau poème
Un pur bonheur que celui de te lire
Amitiés
Farid

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"Je n'existe que dans la mesure où j'existe pour autrui"
Manet




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