Un froid piquant attaque ce matin,
Son ami le vent l’aide, agresse les mains,
Chacun enroule les épaules, baisse la tête en vain,
Même en boules nous ne sommes que fragiles, c’est certain.
Cette petite fille tient sa peluche si fort,
Nul n’oserait lui prendre son trésor,
Quand au sapin debout sur la Grand-Place,
Il agite ses branches et pourrait
Dans un bruissement d’odeurs douces et vivaces,
Nous protéger du vent de par ses attraits.
L’hiver est là , Noel approche,
Une ambiance chaleureuse accroche
Les gens qui passent dans mon coin,
Pas très loin du très grand sapin.
Le froid m’agresse ce matin,
Son ami le vent pique mes mains,
Et mes oreilles et mon nez,
Si seulement j’avais un bonnet.
Le froid m’agresse ce matin,
Je ne sais comment ni pourquoi,
Sous moi mes jambes se dérobent,
Je m’allonge sous mon sapin,
Le seul, qui m’a offert un toit.
Quelles sont donc ces lumières clignotantes ?
A-t-on allumé mon sapin plus tôt ?
Qui virevolte autour de moi ?
Pour noël n’est-ce pas un peu tôt ?
Mais une douce chaleur m’éprend
Et je me laisse glisser dedans,
Pareil à une gourmandise,
Que l’on sucerait, exquise.
Autour de moi tout devient flou,
Et les hommes qui à genoux,
Bougent leurs lèvres, me regardant,
Me parleraient-ils à présent ?
Dans un effort déchirant
Je lève les yeux et je devine,
Mon sapin qui agite ses bras,
Et je comprends, il me fait signe
Jusqu’à la fin il sera là .
Je lui souris, passe à trépas,
Je ne suis plus là .
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Zia Dan
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"Combattons l'ignorance que nous avons d'autrui,
Pour que l'indifférence tombe enfin dans l....