Mais qui sommes nous pour prétendre,
Pouvoir juger d’un conflit ou des hommes,
Parce que parfois on peut entendre,
Les mots d’une discorde alors on nomme,
On montre du doigt et on accuse,
On parlemente et on récuse,
On se dit c’est lui ou encore mieux c’est certain,
Par sa faute, il est le mal et puis le bien,
Mais qui es tu pour juger ce conflit,
Toi qui vis dans un autre pays,
Au chaud du fond de ton lit,
Tu te permets de dire l’histoire,
Où tu voudrais nous faire croire,
A ta science et à tes idéaux,
Mais qui sommes nous,
Pour prononcer ne serait ce qu’un mot,
Pour affirmer notre aberration,
Que connaissons-nous de la question,
Et qui suis-je pour dire qui a raison,
Bien sur tout le monde est fort à ce jeux la,
De sa petite idée aux grandes réflexions,
Ils se préparent, c’est leur quart d’heure de cinéma,
Le moment d’attirer sur eux l’attention ;
Toutes ces personnes qui finissent par s’endormir,
En remontant sur leur corps,
Leur fausse mais chaude couverture de oui dire,
La tête bien calée sur l’oreiller ils sont forts,
D’avoir exposé leurs préjugés.
Mais réveilles toi mon ami,
Toi le bien penseur le bienfaiseur,
Échange ton lit contre leur vie,
Tu comprendras là tes erreurs,
Car seul celui qui prend la place,
Seul celui qui ne se voile pas la face,
Peut juger et prétendre avoir des solutions,
Ou encore peut oser mettre en accusation.
Je suis comme tout le monde,
Je m'indigne et met en accusation,
Lorsque j'entends qu'on inonde,
Le monde de cruautés diverses,
Comme tout le monde ça me bouleverse,
Et à mon tour je me fais matador,
Forte d'une pensée que je pense être bonne,
D'un mot d'un seul je met à mort,
C'est comme ça, la vie nous conditionne,
On nous apprend le bien le mal depuis l'enfance,
On nous dit qu'il faut choisir un camp,
Mais quand vraiment on y pense,
On se rend compte que bien souvent,
Trop de personnes affirment et condamnent,
Sans se poser de questions pour ajouter à ces drames,
Leurs propres interprétations et damnent,
Des personnes des peuples sans aucune compréhension.
Mais qui sommes nous finalement,
Pour choisir fermement un camps,
Quels sont nos moyens pour juger,
De la mère qui vient d'abandonner,
ou de l'homme qui fini par céder,
Il y a t-il une peine qui vaille la peine,
Grandir sans sa mère ou bien au contraire,
Grandir auprès d'une femme qui ne saura jamais l'être,
Qui somme nous pour prétendre,
Pouvoir juger sans détour,
Qui suis je pour affirmer,
Que ça vaut mieux que cela,
Alors souvent j'essaie de comprendre,
Et me pose tour à tour,
Persécuteur puis persécutée,
Peut-être ferais-je avancer le débat...
Me positionner sans me faire juge,
Douce utopie à laquelle je crois,
Regardons déjà , dans nos propres familles ou même nos amis, comment parfois l'incompréhension et de stupides mots peuvent faire des ravages et créer des discordes sans nom.
Alors au niveau national, mondial, d'un pays, de communautés, d'ethnies, comment rallier à la cause d'un monde juste et équitable se positionner, sans se faire juge;
et quelle justice prononcer, quelle balance pour estimer qu'une peine est meilleure ou pire qu'une autre...
Être tolérant et savoir se mettre à la place de tout le monde est une tache bien compliquée dans ce monde où prône l'ignorance et les préjugés.
I have a dream...