Si les mots étaient dénués de sens,
S’ils n’avaient pas ce fabuleux pouvoir,
Ils sont de ma vie l’essence,
L’unique soldat au combat de l’espoir,
Ce sont eux qui m’ont donnés naissance,
Née dans ce monde vide de sens,
Née sans ce don sans cette chance,
Aurai-je été forte au combat,
Aurai-je été cette femme là.
Je suis morte une première fois,
Rupture de l’aorte quand de tes bras,
Devant une porte maman tu me posas,
Et dans cette longue mort,
Ce champ de bataille qu’était ma vie,
Ce destin ces coups du sort,
Je fus ré amenée à la vie.
Ce jour où sur cette page blanche,
Comme une mère se penche,
Vers le berceau de son enfant,
Sèche ses larmes en le rendormant,
Des mots pour réanimer mes sens,
Des mots pour une renaissance,
Je suis l’enfant du poète,
Du philosophe et du penseur,
Je suis l’enfant éprouvette,
De la passion et du cœur,
Je suis la fille des mots,
L’enfant qu’ils ont sauvée,
Née par l’encre d’un stylo,
Sur un morceau de papier.

une renaissance qui ne manque pas de souffle ... de vie. L'encre est le tatouage de la page blanche, une fois posé le mot vit, il ne peut ne plus exister.
Amitiés pampille

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Quand le poème a des beautés, quelques taches ne me choquent pas

Une jolie ode pour les mots si importants pour les poetes !
Merci pour cet écrit .

Très juste Pampille...
Amitiés et merci de votre mot.