Plume de soie Inscrit le: 5/2/2010 De: MILA ALGERIE Envois: 52 |
amité / MILA Jolie histoire d’amitié
Je t’ai vraiment aimĂ© quand tu Ă©tais tout petit. Tu te perchais sur ton banc de classe comme un chardonneret Au sommet d’un peuplier. D’ailleurs ! Je te nommais « tchĂ©nichène » « جانجان » Ta voix Ă©tait pareille Ă celle d’un homme prĂ©maturĂ©. Tes cheveux lisses, pendaient sur ton front haut Identique Ă un sceau sans anse mais plain d’eau. De temps Ă autre, je te les caressais MalgrĂ© cela, n’oublions pas les deux successives petites gifles. Dont tu n’as pu omettre. LĂ , oĂą on se croisait. Sans te lasser ; tu m’embrassais. De cela, malgrĂ© ton jeune âge, je t’ai choisi comme meilleur ami. Je continue mes Ă©crits avec des mots souples et pleins de raisons. Par nous deux, nos familles doivent se rapprocher. En consĂ©quence, les enfants peuvent ĂŞtre liĂ©s. Mais d’une profonde insouciance, les jaloux nous ont mis en admiration. Ce, qui au dĂ©part, il nous ressemblait potentiel. Des jours passèrent, Des jours outrepassèrent. Un malentendu survient et nous fracassa cette tendresse. Les Judas comprirent, ils coururent et s’embrassèrent. Sobre, je faisais la sourde oreille. Trois mois passèrent, ils nous attribuèrent une amitiĂ© rĂ©elle. Et ce rĂ©tablissement d’être humain, nous donna du bien. Et les autres ne comprirent rien. Etre fâchĂ© pour un rien est aussi si vain. J’ai essayĂ© de te rattraper mais tu ne voulais plus rien. Quand on se croisait, je me disposais de te voir en face. NĂ©anmoins pas un pas, de crainte tu ne reviennes. Je me suis agencĂ© pour ne rien gâcher Je t’aime Ă©normĂ©ment, je ne le sais comment. Peut ĂŞtre c’est la vie, peut ĂŞtre c’est ainsi. Pourtant je te l’ai dit, tu fais partie de notre famille. Non, je ne veux pas que tu t’en ailles, toi et moi aurons trop de mal. J’aimerais qu’on s’embrasse et de notre bonheur on en tasse. Jetons dires, enterrons Ă©pĂ©es et toutes armes de dĂ©sespoir. Quoi qu’il en soit, quoi qu’ils disent : ce n’est plus la guerre. Pou nous l’amitiĂ© est Ă©ternelle. On s’est perdu, on se sentait nostalgique ; seul, vaincu. Ni vainqueur ni vaincu, c’est mieux ainsi. Entre nous deux, tant de souvenirs que de haine ou de peine. Nous avons apprĂ©ciĂ© copieusement de bons moments sur la terre et dans la mer. Alors ! C’est Ă nous d’être sages, calmes et instruits. Changeons, tournons la page. A jamais, essayons de ne rien, effacer. Et que Dieu le plus puissant nous aide Ă progresser. De Stanso 01 Ă Stranso 0 2
Omar / Laouar Dédié pour Hoosem
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