De la fenêtre de sa chambre
Il regardait passer le train
Un train si beau aux couleurs d' ambre
Qui illuminait ses matins

Il voyait à travers les vitres
Des ombres de toutes couleurs
Qui se mouvaient et faisaient vivre
En lui, tant d'instants de bonheur

Il s'inventait des tas d'histoires
Seul le rêve lui était permis
Car il savait, c'était notoire
Que sa maladie n'aurait pas de répit

Il recevait de ces passages
Tant de signes amicaux
Disait merci pour ces partages
Qu'il recevait comme un cadeau

Ce train pourtant passait trop vite
Juste le temps d'apercevoir
Tous ces voyageurs qui transitent
Vers un ailleurs, peut-on savoir ?

Pourtant un jour pour son plaisir
Le train s'arrêta un instant
Afin de pouvoir lui offrir
Ce mirage qu'il désirait tant …

Safrany

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