Ou est le bouillon de mon inspiration ?
Dans les tourbillons des émanations ?
Mes pensées sont vannées…
…La vanne est coincée.
Du flux platonique et stérile,
Coule un soupçon que je distille.
De ce fin filet d’idées vides,
Quelques lettres que je transvide.
Imprégnant mon buvard, j’essuie
Les maux qui éclaboussent ce que je suis,
J’essore ce fragment de brouillard,
En évacue le courant hagard.
Ne reste qu’une flaque limpide
Qui me rend de nouveau lucide.
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