Un lundi matin sur le chemin qui est le mien,
Je me sens presque bien.
Mais mains sur ses seins.
Les seins de ma catin.

Un petit matin câlin,
Je me sens serein,
Le satin me va bien,
Je lui fais des câlins,
Elle me fait du bien dans le creux de mes reins.
Je la retiens, elle me rejoint, on s’étreint.

Je suis bien, enfin presque bien.
Je ne cherche plus en vain.
Tout à une fin.
Tel est notre destin.
Le lien coquin de ma putain du lundi matin.

A lundi prochain, si on veut bien.
Ce n’est pas si loin.
Pas de baisemain, rien…
On revient, c’est la fin…
Le tapin c’est son destin pas le mien.
Je suis peut-être plus malin…
L’instinct masculin féminin.
Rien de plus, rien de moins.

Je reprends mon chemin, fidèle à ma catin…
Qu’importe les potins, je parviens à mes fins…
Ce n’est pas le déclin,
C’est moi qui revient et qui revient de loin.

Rien n’est fini, je revis…
C’est la vie, c’est ma vie, pas le paradis.
Pas de quoi en rire, ce n’est rien de le dire…
Merci aux ennemis à la vie.
Triste, non, réaliste, optimiste, pensif, réactif…