Poème dédié à la cause arménienne, écrit en 1986, pour un devoir de mémoire car rien ne pourra jamais apaiser le souvenir des massacres perpétrés par l'empire ottoman, si ce dernier ne consent à reconnaître le génocide, et à restituer les terres annexées. (traité de Sèvres)

Hayastan … (1986)

Le pourpré étendard aux symboles de nuit
Qui flotte désormais sur le mont Ararat
Inflige au souvenir du peuple d'Arménie
Le massacre des siens par les fils d'Ankara

Le monde resta sourd aux cris et aux prières
Il détourna les yeux pour ne point voir le sang
Enfin il fut muet, occupé par ses guerres
Il préféra nier le meurtre d'innocents.

L'Histoire avec le temps va devenir légende
Si l'on ne reconnaît le génocide odieux
Monde n'oublie jamais, bien que tu t'en défendes
Que de complicité ton silence est l'aveu.

Dieu ne peut pardonner à l'empire ottoman
Les milliers de martyrs, le sang qu'il répandit
Et pour cette infamie il n'est qu'un châtiment
L'étoile et le croissant sont à jamais maudits

Bonjour Olstar, j'ai bien apprécié ce rappel de l'histoire d'Arménie et de ce génocide que trop souvent on a tendance à oublier. Merci pour ce rappel que tu as sû presenter en jolis vers. Tu as raison de dénoncer ces crimes mais je trouve excessif, ton anathème final qui en définitive n'est qu'un appel à la haine.
Plus près de nous, le peuples allemand n'est pas maudit pour des faits à peu prés similaires. et heureusement......
Je pense qu'il ne faut pas oublier, mais ne pas inciter à la haine même si les souvenirs sont lourds à porter.
Merci pour ce beau partage.
Mon amitié.

Capricorne

Tout en appréciant la qualité de ton poème et la justesse de ta colère je rejoins les paroles apaisantes de HONORE

une horreur qui n'aurait jamais du être

La haine perdure dans le négationisme, pas dans mes propos, ce que vous nommez haine s'appelle demande de Justice.
Les charniers, les décapitations, les viols suivis de meurtres, le massacre de jeunes enfants sous les yeux de leurs mères : cela est la haine.
L'inqualifiable douleur qui provoque mes mots n'est que devoir de mémoire, et espoir qu'un jour soit reconnu le génocide pour que les martyrs puissent reposer en paix.

Trés beau texte !
Toutes les guerres, tous les crimes sont lourds à porter !
Pour moi, les quatre dernières lignes sont excessifs, DIEU est amour.

Amitiés.

Eve-Lyne, Nadine.

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EvE-LyNe

Un grand texte sur le fond et la forme. Merci pour ce rappel historique !

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Qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse ! (Alfred de Musset)

une réalité qui perdure...

Monde n'oublie jamais, bien que tu t'en défendes
Que de complicité ton silence est l'aveu.

remémorer c'est éviter un recommencement.

matin-

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" Le secret de ma tristesse est dans la vivacité de mon plaisir "

le choix entre la vérité et le négationnisme porte un je ne sais quoi de menaçant alors, en ce cas, la plus faste des méthodes pour préserver la bonne école de la morale et ses consignes de bon aloi serait de poursuivre l'oubli vis à vis de ce génocide?

Un magnifique et touchant hommage pour le peuple arménien , hélas , trop souvent oublié et qui , pourtant , a dû supporté de lourds fardeaux de souffrance .
Merci pour eux , merci pour cet écrit !