Je dédis ce texte à tous ces pauvres êtres
Qui de la vie ne trouvaient plus prétexte
Et qui trop las ont un jour franchis le pas
Laissant les leurs avec tout leur émoi




Venez le fleurir

Il était las de ses pensées
Il était las de son passé
De cette route à parcourir
De tous ces doutes qui le font souffrir

De toutes ces nuits, jamais finies
De toute sa vie, de ses soucis
De son cœur, toujours qui saigne
De sa rancœur, de toute sa haine

De toutes ces pleures, durant des heures
De tout ces leurs, tous son malheur
D’être si triste, de ne plus rire
D’être en déprime, y a rien de pire

De tous ces jours, trop fatigué
Il à fait le tour, il s’est flingué
Maintenant il repose en paix
De sa triste vie il a fait un trait

Alors venez bien le fleurir
Il a enfin finit de souffrir
Et quant bien même vos mots
En rien ne remplaceront ses maux

Quant un matin, bien trop chagrin
De sa petite vie il y mit fin
Il a quitté son triste monde
Vous a plongé dans des jours sombres

Le sien est loin, de ses malheurs
Bien plus serin, sans la douleur
Quant de son arbre, il s’est pendu
C'est toute sa rage, qu'est descendu

Alors arrêter donc un peu de le pleurer
Fallait plus tôt y penser de l'aimer
Venez bien le fleurir, il avait juste le mal être
Vous ne pourrez souffrir, autant qu'il a souffert…..

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