Plume de soie ![](https://www.oasisdesartistes.org/uploads/rank3dbf8e94a6f72.gif) ![](https://www.oasisdesartistes.org/uploads/blank.gif) Inscrit le: 30/1/2006 De: Nimes Envois: 52 |
Un couteau dans le dos Mon cœur se terre entre l’amour et la pierre Je crie ma mort à corps et à cris A tort et à travers j’ prie pas mais j’ écris J’ suis fort et fier, mais j’ décris Tout ce que la mort de mon corps m’a appris
Poser ma peur en une prose pour l’exposer fallait oser A en être malade toujours entre le mal de tête et la nausée J’ viens pas divulguer vaguement un texte de suicidés J’ai décider d’être libre et assidu pour libérer ce libellé Emballer dans un baluchon ces songes dégoulinant de salve vulgaire Puis les écouler dans une dernière écume suave et en finir avec ma guerre J’ai crée une accoutumance que je dois malheureusement cacher à mes proches Comme une coutume je dois heureusement étriller ces cachets dans mes poches J’ai encaissé, toutes ces ordures de réprimandes de la part du substitut du procureur Tête baissée, si ce seulement ce primate savait tout ce que ces substituts me procurent Ce n’est pas de la came encore moins d’ la cocaïne, plutôt un dérivé d’ la codéine Qui me permet de dériver dans une coque rivée sur une ligne clean En une cicatrice d’une douleur atroce, la partie droite de mon dos est morte J’aimerais que ce traître de calme cesse de me tourner le dos pour qu’il me porte Quand j’appuie mes doigts sur la plaie, je sens encore mon sang chaud s’échapper Ca lui à plu, mais mal lui en à pris d’avoir pu happer un bout de ma peau, Sa mâchoire broyé en quatre, ses dents dévitalisées et son nez fracturé Que croyait-il ce pédant qu’il n’y aurait que ma carte vital à facturer Calfeutrer dans un mutisme ou je ne fais que filtrer celui qui m’a heurté J’envoie tout le monde se faire foutre car j’en souffre encore d’avoir été meurtri C’est ma mort à vingt ans que j’ai évité, c’est la vérité je suis à bout et j’ai hérité D’une douleur m’éreintant et que j’ai pas mérité, à partir loin de vous, je l’avoue, j’ai hésité J’ai du mal à expliquer cette sensation malsaine de vide corporel J’exploite le mal et toutes ces tentations de haine et ne vis que par elle Au forceps je fuis enfin ce monde de fou, force et de constater ma foi qu’au fond Il n’y a que la folle odeur de la feutrine sur la feuille qui fait que je m’enfuis au plus profond...................
Mon cœur se terre entre l’amour et la pierre Je crie ma mort à corps et à cris A tort et à travers j’ prie pas mais j’ écris J’ suis fort et fier, mais j’ décris...................
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