PAPILLON94 a écrit :
Je t'ai laissé entré dans mon grenier à souvenir
doucement tu as poussé une porte trop longtemps fermée
dans un grincement d'huis, elle s'est mise à gémir
le sol est jonché de poussières de rêves oubliés
quelques fleurs de cauchemars séchés
semblent avoir été jetéees là après une nuit déchirée
dans le fond une malle au cadenas rouillé
tu pénètres doucement soulevant un voile de fumée
une lumière tamisée irise l'endroit d'une vaporeuse clarté
ton esprit s'approche de la vielle malle abimée
tu cherches en ton cœur la clé dorée
dans un chuchotis cristallin , le cadenas s'ouvre enfin
tout une vie , faite d'errements, de peur , de mauvais chemins,
de rêves d'enfants piétinés, des cris, mais aussi les traces d'un amour sans fin
semblent jaillir, des images sépias se bousculent sur les murs lézardés
tu continues à chercher , à vérifier,
puis tu trouves enfin ce que tu es venue chercher
le lambeau d'amour à retricoter , pour m'en habiller
tu le prends comme cela sans chercher à le transformer
et doucement tu le poses en toi, tu l'as apprivoisé
et je crois qu'enfin tu l'as accepté
doucement tu refermes le coffre de bois de rose fanée
non sans emporter avec toi l'amour à réinventer
avant de partir tu ouvres le rideau de l'œil de bœuf obturé
du souffle d'un baiser tu nettoies le passé
et tu jettes aux ordures ce qui m'avait blessé
en fermant la porte, tu jettes un dernier regard
à cet endroit métamorphosé
et tu vois le futur oser y entrer


PS= je n'ai pas eu le temps hier soir (tombé de sommeil) à tous vous lire , je vous prie de m'en excuser
que votre journée soit rayonnante ...

[img][/img]