LES OUBLIES
Ils sont bien trop nombreux,
A ne pas être heureux,
A vivre dans la rue,
Parmi les inconnus.
Ils sont vite oubliés,
Dans leur communauté,
Au cœur des favelas,
Avec leur tequila.
Ils sont abandonnés,
Souvent avant l’été,
Ces pauvres animaux,
Nos compagnons sans mot.
Que dire de ces anciens,
Qui n’ont plus aucun lien,
Et vivent une vieillesse,
Sans aucune tendresse.
Ils sont souvent reniés,
Ces pauvres immigrés,
Qui cherchent du travail,
Menant une bataille.
Ils se sentent perdus,
Tous ces enfants battus,
Quand tous nous ignorons
Ce qu’est leur horizon.
Et ces pays lointains,
Certains meurent de faim,
Mais nous n’y pensons pas,
Au chaud dans nos villas.
Familles des victimes,
Tombées dans cet abîme,
Il ne faut oublier,
Ce que vous endurez.
Quand ici nous dansons,
Sous d'autres horizons,
Nos frères et nos soeurs,
Eux, vivent le malheur.
----------------
chrysalide38
Plume de bonheur, plume de malheur, tu signes mes émotions.