Pour les nuits silencieuses
Qui attristent nos vies...
Ou pleure la pluie frileuse
A faire regretter les oublis.
Pour les heures consumées
Qui se recourbent Ă jamais.
Sur les draps froissés
De tout ce que l’ on à brisé.
Comme des dîners ratés
Remplis de crampes au ventre.
De n’ avoir rien mangé, depuis
Parce-que l' on s’ ennuie à mourrir.
Toutes les erreurs m’ ont vidé
Ca m’ enchaîne les pieds en sursis.
Parce-que t’ avoir vu partir à jamais,
Laisse mon dos cloué dans ce lit.
Qu’ on me torture comme un jouet
Qu’ on me retire tout dans ma vie,
Je réouvrirai au couteau mes plaies
Si un jour, seigneur tu revenais...
Oh, combien je regrette aussi
Tous ce que je n’ ai jamais dit ,
Ce que j’ ai laissé apperçevoir
N’ étais pas vraiment mon mirroir.
Les défauts qu’ on laisse entassés
Tous repassés dans les tirroirs,
Avec la peur qu’ un jour
Quelqu’ un puisse les voir.
Mes offenses restent intolérées
Ca me laisse mourrir sans bruit,
Ca me laisse imparfait, dur et aigri
Ravalant ma salive trop acide.
A quoi bon hurler ma rage si...
Par petits repantis dans le noir
Je suis la seule présence à ta place,
Qui me fasse bouffer tout ce noir.
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Il est grand temps de rallumer les Ă©toiles!