Illettrée ou même instruite
La femme qu’aujourd’hui nous formons
Aspire des tiges de huit
De fumée charge ses poumons.
Ce paquet qu’elle a chèrement payé
Serré contre elle comme un magot
Finira dans un cendrier
C’est là que l ‘on jette les mégots.
D’une peau douce et satinée
Quand on fume trop souvent
Le corps garde l’odeur de fumée
Pour l’amoureux c’est décevant …
Et puis aussi elle pue du bec
Par cet abus de nicotine
Faut pas qu’elle pleure si son mec
Se trouve une nouvelle copine.
Fumer pour elle est un délice
Lorsqu’elle est enceinte c’est moche
Car elle préfère garder son vice
A la bonne santé de son mioche
Elle intoxique le marmot
Quand il est encore embryon
S’arrêter, pour elle…le pire des maux
Lorsqu’en termes pressés, nous l’en prions
Bien sûr ce ne sont pas nos oignons
Lorsque le budget est au plus bas
Pour dépenser moins de pognon
Elle achète un paquet de tabac,
Entre les doigts ou avec un moule
Annie Sophie ou Pénélope
Avec patience elles se roulent
Leur petite réserve de clopes…
Et si en plus elles picolent
Ou prennent quelques alcaloïdes
Se réfugier dans la drogue et l’alcool
Paraît que ça rend moins timide…
Elles deviennent prétentieuses
Depuis qu’elles usent des pantalons
Mais des maladies pernicieuses
Leur feront vivre un séjour moins long.
Il faudra un jour quelles arrêtent,
Sur l’ordonnance des médecins,
Au Diable si elles s’entêtent
Contre la sottise… il n’y a pas de vaccin…