j’ offrirai,
ce que veut mon heure
au trépas des étoiles,
je le jure devant dieu...
je le jure à qui veut
je lui dois bien ça ...
outre l’ azur de la mer
dans le bleu des cieux
l’ ombre de mon être
sans prisme lunaire
me succèdera...
j’ ouvrirai mes yeux
j’ offrirai mes voeux
qu’ elle se tienne là ...
la femme musette
d’ or et d’ argent
ce soir s’ annoncera...
sur le quai de la gare,
dans le train de minuit
au revers de mes cils
elle se manifestera ...
ses yeux scintilleront,
j’ ai un regard rogue
c’ est sûr elle me reconnaîtra...
et quand elle ouvrira
les portes de mon coeur
dans le microcosme absolu
ma vie s’ embrasera
par-delà le contre-flux
des rides de l’ âge
et de tous mes refus
mon être avec elle s’ éclipsera...
j’ aurai pour accompagnement
l’ applaudissement béat
d’ une nature extasiée
et un sonnet désagrège
pour repas à chanter
en écho, trois fois...
‘’et avec mes mains
je te recouvrirai
en quittant l’ asphalte
de goudron et d’ acier...
des pluie de mes larmes
de pierres et de mortier...
des torrents de merveilles
sur mon corps éssouflé
et je n’ aurai plus peur
si je ne peux me résorber
comme ce fruit , sous ton frimas...
nous nous envolerons
dans un ciel mutant
ou nous nous mangerons
de chair et d’ ossements
de peau et d’ écorces
de pores, de sève et de sang »
c’ est ainsi que la femme musette,
de féerie d’ or et d’ argent
aux ailes battantes
m’ emportera
dans un ciel noir d’ ébène
d' une nuitée borréale
et sans pitié aucune,
m’ empoignera ...
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Il est grand temps de rallumer les étoiles!