Ma mélancolie

Bourrue cette douleur qui me monte aux yeux
Bourrue cette phobie qui me poursuive à vie
Caresses frisées au cœur en ménopause
Bourrue cette douleur à l’âme
Ou je me nappe
A l’ombre de ma mélancolie
Dépourvu, je me permets de déchiffrer l’énigme absolue de l’eternel
Et d’abdiquer mon droit de vivre heureux
La ou je reste infidèle à ma folie
La ou les racines crèvent le sol
Au détriment de maa honte humaine
Je m’assois, au lendemain de mes jours futurs
Sous la potence d’une herbe annexe
Ou l’horizon n’est plus
Horizons germes
Horizons hissés sur les bords
D’un hiver scié, d’un hiver fermenté
Oui, je passerais ma vie à se balader
Dans les ruelles de mes pensées
Je passerai ma vie à décrasser la solitude
A entailler les braderies de la fatigue
Comment peut-on cesser d’écrire
Avec toutes ces nuances qui nous agacent
Séjour ancré à mon détour
Séjour ou se dissolvent toutes les pulpes
Séjour qui s’articule comme une phalange
Maintenant c’est à mon tour
De déchiffrer la joie qui se dérobe
A la vie de mon corps nu