Je ne puis sans trembler m'approcher de toi.
Je ne puis empêcher mon visage de pâlir,
Et mes genoux de se dérober sous moi.

Pourtant mon amour ne cesse de grandir !
Mes yeux sont des flammes qui brûlent
Avec ardeur. Mon cœur est un temple,

Au fond duquel mon désir enchaîné hurle !
Chaque jour, ébahi, je contemple
Tes cheveux dorés qui du soleil

Font pâlir l'éclat. Tes yeux m'éblouissent,
Et tes lèvres vermeilles
Frappent mes sens qu'elles étourdissent.

Tu vois, je ne puis te comparer ni au vent,
Qui souffle au printemps, ni a l'eau
Qui caresse doucement

Les berges qui murent le ruisseau.
Ta démarche est plus belle que la neige qui tombe,
Plus pure que les diamants d'une reine ;

Tes paroles distillent la vie et scellent la tombe,
Comme une déesse qui lentement entraîne
L'âme des hommes brisés vers un lieu pur,

Sans tâches, étoilé. Et dans mon cœur,
Gonflé de larmes et couvert de blessures,
Tu réponds ton baume, oh ! douceur !

Mais tu me sembles lointaine,
Comme le sommet d'une montagne enneigée ;
Tes caprices, semblables a ceux des souveraines

Creusent mes joues de larmes effrénées.
Ton regard si beau, devient cruel
Quand ils se posent sur moi ; pourquoi ?

Pourquoi ces belles prunelles baignent-elles dans le fiel ?
Ne suis-je pas malheureux, moi qui, honteux,
N'ose élever mon front vers toi?

N'y a t-il pas assez de ténèbres dans mes cieux,
Pour que tu me regardes ainsi sans émoi ?
Cependant j'espère un jour pouvoir élever

Vers ton trône splendide de belles louanges,
Qui couronneront ta tête étoilée,
Et qui de succube te ferons ange.

Je voudrais, avant qu'il ne soit trop tard,
Et que mes mots ne se perdent au hasard
De l'immense éternité, te dire que je t'aime,

Oh toi qui me fait souffrir,
Et dont les yeux de diadèmes
Accompagnent un tendre sourire.

Tu as fait de moi ton esclave,
Malheureux que je suis.
Comment, de ton cœur aussi sec que la lave

As-tu pu tirer ce regard qui luit ?
Oh ! belle demoiselle,
Aime-moi donc !

Les mots de ton appel résonnent et leur echo ne peut qu'aboutir dans le coeur de la belle demoisèlle.

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un appel qui je l'espère sera entendu , c'est ce que je te souhaite

Un appel amoureux avec mots-rubans scintillants , douce et tendre courtoisie et roses de douceurs semées avec finesse .
Bravo et merci pour ce superbe moment de lecture !

Comment résister à un si tendre appel ?
Merci de ce doux partage.
Sophie.

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"Cependant c'est le seul qui ne me paraisse pas ridicule. C'est, peut-être, parce qu'il s'occupe d'autre chose que de soi-même."A.de Saint-Exupéry.

"Le chemin vers le bonheur : gardez votre coeur libre de haine, votre esprit libre de tout souci. ...

A ce que j'ai pu lire, tu es super amoureux. C'est bien, ca te donne de l'inspiration. En plus, c est joliment écris. Mais s'il te plaît, ne te plis pas devants ses exigences. Ne te comporte pas comme un chien courant derière son maître.

Quelle magnifique déclaration! Elle ne pourra que toucher le coeur de ta bien-aimée cher Hugo!


Katel

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tatsy

"D'une joie même, le souvenir a son amertume, et le rappel d'un plaisir n'est jamais sans douleur" Oscar Wilde

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