Sur le pâle manteau que la pureté avive
Le flocon sur ton cil caressait l’âme hâtive
T'immergeant d'idéaux Brûlant les immondices
Qui ont faits de mon cœur les heurts et les délices

La noirceur des idées contraste le teint hâlé
De la neige où se mirent les rayons endiablés
Serais-ce l’immensité du choix des nuances
Qui t’offre à panser toutes ces dissonances ?

Tu as repris la route me laissant derrière toi
Sans même te retourner tu m’imaginais cois
Et la neige tombait sur ma morne personne
D’un instant qui m’émeut et des larmes qui résonnent

J’attendais que le froid te ramène vers moi
Quand tu disparaissais derrière ce nuage de pois
Cette détermination me semblait dérisoire
Ta billevesée a des leurres que je ne pouvais prévoir

J’attendrais le dégel jusqu’à n’en plus finir
A la nouvelle saison où je ne saurais languir
Lors que disparaîtront les traces singulières
De nous et de nos passions meurtrières

J'espère que son retour se fera vite
Car elle saura où est son gîte.
Surtout courage
Ce n'est qu'un passage.

Berhe

Là n'est pas la question...
Le fond parait toujours plus important au détriment de la forme pour certains

Est-il imaginable que l'on puisse écrire fictivement, enchainer les mots dans un pur soucis d'esthétique et créer ainsi une image artificielle, rendant compte d'une réalité moins ancré en soi que dans la multitude?

Bien à toi