Plume d'or Inscrit le: 11/11/2008 De: charente maritime Envois: 538 |
l'arbre qui cachait la forêt L’arbre qui cachait la forêt
J’ai traversé un long désert de solitude, Pourtant perdue dans la multitude Car les yeux de l’âme ne voient Que ce qui est du cœur le choix !
Passante indifférente aux arbrisseaux, Je ne sentais plus la chaleur sur ma peau. Un grand froid m’avait envahie, La lumière de l’amour était partie.
Mais à force de marcher, d’avancer, Les douleurs se sont estompées Et peu à peu, la clarté réapparue, J’ai senti le feu sur ma peau nue.
Comme je cherchais à m’abriter, Mon regard l’a de suite trouvé. C’était un arbre solitaire, Mais dressé, droit et fier.
J’étais sous ses branches à l’abri Quand mon cœur est reparti, Battant plus fort qu’un tambour, M’annonçant de l’amour le retour.
Mais du bonheur, les dieux sont jaloux, Et je subis alors leur courroux. Une sombre nuée soudain s ‘abattit, Sur l’arbre aussitôt anéanti.
L’ombre envahit son cœur Et sa douceur devint noirceur. Les ailes noires me chassèrent Pour y faire leur repère.
Longtemps je tournais autour, Souhaitant un possible retour. Las, l’espoir était clos, Je dus lui tourner le dos.
Je repris alors mon chemin, Espérant un meilleur destin, Tournant la tête de temps en temps Vers ce qui fut mon printemps.
L’esprit dirigé vers l’été, J’avais été aveuglée, Car derrière l’arbre imposant, C’est toute une forêt qui s’étend ! Libérée de mes craintes, Je n’entends plus les plaintes Que les serrements de mon cœur Avaient transformées en pleurs !
Tout en remerciant mon ami solitaire De m’avoir le cœur ouvert, Je plongeais avec délice Dans la forêt tentatrice.
Je n’ai plus peur de la chaleur, Je n’ai plus peur de la fraîcheur ! Je sais désormais que je peux flâner Car mon cœur est bien caché !
A charge, pour celui qui voudra m’aimer, Tout simplement de le retrouver ! En attendant, je sens que je vais adorer Me promener dans la forêt…….
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