Plume d'argent Inscrit le: 22/9/2008 De: Envois: 424 |
Pigalle Des ombres fines dessinent au fil, Des heures mutines, le corps d’Aline. Câline, féline, divine, dévoile Au fond des yeux, millions d’étoiles
Deux, trois lascars, se donnent du coude, Collés au bar, oh dirty mood… Un soir de plus, sous les sunlights, Montrer son cul, Paris by night.
Pigalle s’éveille, Et moi, j’ai perdu le sommeil.
Combien de vies pendues au fil, Tendues sur vos rĂŞves fragiles, Vous invitent Ă changer de vie, Pour un instant, pour une nuit ?
Mais quand retombe la poussière, Que tombent au sol les éphémères, Il neige au pied des lampadaires, Au fond des cœurs cogne l’hiver.
Pigalle s’en fout, J’ai brûlé mon cœur amadou.
J’ai vu des papillons de nuit, Clouer leurs ailes sur les néons, Pensant échapper à l’ennui, Préparant d’étrange potions.
Dans les alcôves des Lupanars Traînent des biches aux yeux blessés, Que l’on retrouve au coin d’un bar Puis au matin dans un fossé.
Pigalle balaye, Les plus fragiles et les plus vielles.
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