La pluie s’est enfuie, depuis un bon moment,
Elle a laissé place à un vent violent.
Les quelques feuilles d’automne restantes, ont été arrachées,
Elles s’envolent sous ce souffle qui s’est renforcé.
Dans leur lente descente, certaines se sont accrochées,
Sur mon visage, qu’elles ont effleuré puis caressé.
J’ai cru sentir tes lèvres et tes baisers,
D’allégresse je me suis mise à frissonner.
Je sens mon corps osciller sous le vent,
Il semble répondre à un besoin viscérale, ardent,
Il frémit de désirs à toutes ces sollicitations,
Plie sous le feu amoureux de ton excitation.
Prisonnière de tes bras, sur une dernière rafale,
Mon corps s’abandonne, se laisse porter et s’affale.
Il se laisse doucement couvrir de feuilles mordorées
Qui me rappellent la douceur de tes baisers.
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A rain of kisses
The rain has fled, for a long time,
It has created a fierce wind.
The few remaining autumn leaves, have been pulled,
They fly in the blast, which was strengthened.
In their slow descent, some were hung,
On my face, and then they have touched caressed.
I felt your lips and your kisses,
The joy I started to shudder.
I feel my body swinging in the wind;
It seems to satisfy a need visceral longing,
He shudders desires all these stresses,
Fold under the fire of your love excitation
Prisoner of your arms, on a final burst,
My body abandons, and leaves collapse wear.
He leaves gently cover gold leaf
Who reminds me of the sweetness of your kisses.
Gys 11/01/2008
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Le poète fait abstraction de la réalité, alors, ce rêveur compte les étoiles et va même jusqu'à les imaginer. [Giacomo Bardi]
Gyslaine