Ils ont de si grands yeux

Ils ont de si grand yeux, tristement vous regardent
Semblant vous demander un peu d’humanité
Ces enfants oubliés dont certains se hasardent
A venir vous toucher, avec humilité

Ils sont maigres, chétifs, transpirent de souffrance
La faim les tenaille, leurs ventres sont gonflés
Ils attendent la mort au cœur de leur enfance
Comme des suppliciés, comme des condamnés

Que faire ? Que dire ? Sinon hurler de rage
Alors que les nantis mangent comme des porcs
Que dans les restaurants c’est le grand gaspillage
Comment supporter ça sans avoir de remords

Il faudra bien qu’un jour, se fasse les partages
Sinon c’est l’explosion, la guerre de la faim
Les décideurs devront au risque de ravages
Réagir sans délai, sans attendre demain

Vincent

un très beau poème plein d'humanisme et de clairvoyance sur le sort des hommes s'ils persistent à rester insensibles et indifférents à la misère des autres

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@ textes protégés

Les regarder droits dans les yeux et une émotion intense! Les voir si malheureux et si innocent dans leur misère déchirent le coeur. Merci pour ton humanisme si touchant.

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MB CANDIDE

seulement voilà ! Ceux qui décident ne furent, ne sont et ne seront jamais ceux qui réagissent sans quoi nous n´en serions pas là.

je ne me lasse pas de te lire

et je crois que ce soir en fait je n'ai plus faim !!

Vincent,

Comment, avec une plume si lègère, parviens-tu à tirer des larmes ?
Ces enfants dont tu parles, je les ai encore en mémoire, c'est insupportable...je me sens si impuissante, les prendrai tous dans mes bras...mais impossible.

Image criante de vérité...sans aucune agressivité, grâce à tes mots doux et délicats, et pourtant sans concession.

Quel magnifique poème.

Marie (Albatros)

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De la musique avant toute chose (Verlaine)
Là tout n'est qu'ordre et beauté
Luxe calme et volupté (Beaudelaire)

Oui Vincent et avant la guerre de la faim il y aura peut-être d'abord la guerre de l'eau car une bonne partie de l'humanité souffre aussi de manque d'eau (et je ne parle même pas d'eau potable !)
Mais les peuples sont ils prêts au partage, accroché qu'est chacun à ses prérogatives et avantages ?

Amitiés.

alain

Allez, je vais jeter une petite note d'optimisme, parce que j'ai l'impression que de plus en plus de gens s'intéressent au problème de la faim. Malheureusement, encore faut-il que l'aide alimentaire puisse parvenir jusqu'à ces enfants au lieu d'être détournée au profit des séides des dictateurs comme cela arrive trop souvent...

Magnifique poème qui exprime sans violence cette triste réalité.

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Désolée, mon état de santé ne me permet plus de faire les mises en pages de recueils.

Vincent, merci de ta délicate plume qui parvient à crier une colère fort légitime et décrire une bien triste réalité...
Merci d'en parler ainsi.
Ton poème est émouvant.
Sinon, je rejoins Kendor et Adn.
J'ignore si d'en parler fait avancer les choses...mais rouvrir les consciences est toujours utile...surtout lorsque cela est si bien fait.
Sophie.

Merci de votre passage et de vos commentaires...J'ai côtoyé cette misère il y a une vingtaine d'années, persuadé qu'au 21ème siècle le grave problème de la faim serait un mauvais souvenir, malheureusement il n'en est rien, au contraire....Alors que notre terre pourrait nourir facilement tous ses habitants...C'est vrai que l'eau se fait rare, et ce sont toujours les mêmes qui souffrent de ces carences...

Un beau texte qui témoigne d'une cruelle réalité.

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Un très beau texte sincère, des mots écrit avec ton coeur
Colombe

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Si la poésie est un art, le partage est l'art suprême !

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