Ma mère, elle est ce qu’elle est
Avec ses défauts, ses qualités
Et c’est ça qui me plait
Chez ma mère

Elle a des yeux qui ne trompent pas
Tout est expression dans ces yeux
Et cela me rassure, me réchauffe
Elle ne peut rien me cacher

Dans les yeux de ma mère
Je vois encore le reflet de la mer
Audacieuse, vivace et forte parfois
Je vois aussi les dunes
Que le vent éparpille
Grain par grain
Peut-être vers d’autres continents
Peut-être jusqu’à demain…

Dans les yeux de ma mère
Je vois le souvenir de mon père
Et ensemble rien n’était pareil
Je vois sur le coin de ses yeux
Une larme amère
Couler parfois sur son visage
Que le temps a si bien sauvegardé
Malgré son âge certain

Dans les yeux de ma mère
Je vois un regard lointain
Vers ces gamines, ces gamins
Qu’elle a gardés, soignés, élevés…
Devenus parents à leur tour
Je vois son regard présent
Vers ces petits et arrière petits-enfants
Et celui-là, il ne trompe pas

Dans les yeux de ma mère
Celle qui m’a mise au monde
Celle qui restera dans ma ronde
Je nous vois tantôt
Petit, d’autrefois grand
Faisant comme ci
Mais toujours soucieuse
Pour sa chair et son sang

Ma mère, elle est ce qu’elle est
Avec ces défauts, ces qualités
Et c’est ça qui me plait
Chez ma mère

Dans les yeux de ma mère
Il y a encore le reflet de la mer
Dans les yeux de ma mère
Il y a encore le reflet de la mer
Dans les yeux de ma mère.


PhiDel