Traîtrise, c'est féminin...
Ces mots, d'une douceur incomparable, charges des fleurs
Comme un prés au goût de paradis, au printemps,
Jouent avec l'âme et, font voler vers le ciel bleu des cœurs,
Dans une valse en folie, une danse a contretemps.
L'amour, qu'on croit éternel aux sons des murmures suaves,
Ferme les yeux pour mieux voir le rêve intemporel,
Tu crois entendre, enivré par une musique aux notes graves,
Te laissant aller, dans ce monde blanc, surnaturel.
Avoir à droite Scylla, son regard amoureux, les bras ouverts,
A gauche, tu cours vers Charybde, l'autre monstre.
Il me faut passer, pour te rejoindre, par la, l'âme à découvert,
Pour prendre dans le coeur, le poignard d'une traître.
Ce sera, presque certainement, le chant du cygne.
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Pour voir la vraie beauté d'un éclat de la lumière il faut être dans le noir absolu...