Je pense très souvent à cette fille bleue
Qui dansait dans ma tête et riait dans mes yeux.
Elle avait la douceur humide de l’orange
La tendresse sacrée comme les eaux du Gange
Et je plongeais en elle avide et maladroit
Je me laissais aller oubliant mes effrois
Son ventre était un havre où dormaient des navires
Remplis de volupté et des plus beaux sourires
Sa cuisse était un mât me montrant le soleil
Où chantaient des oiseaux, le matin au réveil
Et ma langue brûlée gardait le goût étrange
D’une fleur déchirée, de l’effluve d’un ange
Sa timide forêt bruissait de mille attentes
Et luisait chaque fois en candeur émouvante
Alors je me perdais corps et âme parés
Dans ce chaud labyrinthe ardemment exploré
Et à chaque moment et à chaque seconde
Aimant, je découvrais la naissance du monde.

Veuillez m'excuser de ces vers un peu osés. Si ce poème n'est pas correct, le modérateur peut sans problème, le supprimer.
Merci.

Rassure-toi ton poème est une merveille de sensibilité et de sensualité, j'ai beaucoup aimé!


Caly

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un joli texte empreint de sensualité

Il y a des poèmes encore plus osés , ton texte est très pudique par l'usage de termes métaphorique!

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MB CANDIDE

de très beaux alexandrins (hélas si rares sur ce forum) pour un poeme très sensuel. Quel beau labirynthe !

Merci pour votre compréhension. j'avais peur d'abord manqué à la bien-séance.

Super poème. Bien écrit de par surcroît. J'aime, c'est chaud et il n'y a aucune vulgarité. Non, tu ne manques aucunement à la bienséance, mais ton titre est mal choisi. Ton poème n'est nullement grivois, mais érotique.

Continue dans ce sens, c'est un vrai plaisir de te lire.

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Désolée, mon état de santé ne me permet plus de faire les mises en pages de recueils.