J’humanise, je civilise, je construis un château
J’observe, je détruis, je l’enveloppe de ma peau
Sans tristesse, l’âme ne parle qu’a demi mots
Alors j’humanise ma joie, je la couvre d’oripeaux
J’offre des sourires, même devant mes miroirs
Où je me suis vu mourir, je me suis vu déchoir
J’ai manqué de beaucoup de choses, je dois l’avouer
Mais je décore mes carences c’est pour m’amadouer
J’ai parlé au passé dans mes textes conjugués au futur
Je lui ai juste demandé de ne pas gâcher mon écriture
Simplement pour ne pas me souvenir de mes regrets
Mais comme j’humanise, je me dois d’être concret
Je ne cherche plus le bonheur, il sait où me trouver
Souvent j’en parle à ceux qui s’épuisent à sa quête
N’abusez pas du destin, vous ne serez jamais prophète
J’humanise et je me tue a essayer de me le prouver
J’ai marché les pieds embourbés dans mes certitudes
J’ai exploré mon monde sous toutes ces latitudes
Je me civilise en tout incrédulité et sans lassitude
Je n’ai plus le temps de sombrer en décrépitude
Chaarar,
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