MI-NUE
Délaissant les haillons gris d’un lamentable hiver
Elle vint à ma rencontre comme s’élance une fleur ;
Le jour dans son ardeur n’en était pas peu fier :
Sans la quitter des yeux, il brillait de bonheur.
Elle était à mi-nue, d’une beauté sublime ;
Elle érigea le trouble de son air ingénu,
Bien sûr, j’ai bafouillé et j’ai cherché mes rimes,
Quelques mots pour le cœur qu’elle n’a pas retenus.
Aux premières chaleurs la nature devient belle
Et se pâment les filles aux parfums embrassés
Leurs pétales de soie délaissant les dentelles,
On les devine ouvertes et bientôt exaucées.
Délaissant les haillons gris d’un lamentable hiver
Elle vint à ma rencontre en chantant le printemps
La source discrètement bourgeonnait un mystère,
Le jour continua son chemin en rêvant.
Elle était à mi-nue, d’une beauté sublime…
Bien sûr, j’ai bafouillé et j’ai cherché mes rimes.
Pierre WATTEBLED-27 avril 2008
www.pierre-wattebled.fr.tc
----------------