Son cœur est une joie, un sourire, une main
Qui se tend vers autrui en montrant le chemin,
Car elle connaît bien la route du partage
Ayant reçu très tôt ce superbe héritage.

Son cœur est un torrent serti d’une onde pure
Blotti contre le sein de sa mère Nature,
L’Homme s’en abreuve, hélas, sans le savoir
Que diable ! Avoir des yeux et ne jamais rien voir !

Son cœur ne juge pas préférant rester neutre
Mais n’allez pas penser qu’il s’agit là d’un pleutre,
Pour juger, chaque fois, il faut faire un détour
Et elle ne veut pas s’éloigner de l’amour.

Son âme est une grâce à la douce auréole
Tel un ange diaphane aux ailes cristallines,
Et poussée vers les nues par le souffle d’Eole
Elle domine ainsi les plus hautes collines !

Son âme est un soleil déployant sa chaleur
Sur tout ce qu’elle touche, côtoie ou effleure,
Et si le mot « bonheur » semble lourd à porter
Un seul de ses regards vous le rend plus léger.

Son âme ne connaît ni le mal ni la haine
La violence et le sang, la douleur et la peine,
Ses intentions, jamais, n’ont de funestes buts
L’oreille écoute et la bouche ne dit pas : chut !

Drapée dans l’innocence et la délicatesse
Effleurant le plancher de ses pas de tendresse,
Elle avance sereine en ce monde confus
Et l’on oublie, hélas, souvent ce qu’elle fut.

Je n’ai pas oublié alors je prends la plume
Afin de rappeler ces heures que nous eûmes
Auprès d’elle ! Vous et moi, nous tous mes amis !
Vous ne voyez donc pas celle que je décris ?

Alors je continue ! Je disais innocence
Mais je peux rajouter de la tendre insouciance,
De la naïveté, de l’émerveillement,
Noblesse et pureté en chaque sentiment !

Perfidie, lâcheté, costume d’apparat
Ne trouvent pas de place en son splendide éclat,
Car elle est simplement vêtue d’honnêteté
Portant les habits blancs de la sincérité !

Elle est cette chimère, ce rêve, ce songe !
Ce ciel dégagé des féroces cumulus !
Elle est cette candeur ignorant le mensonge !
Elle est la vérité in naturalibus !

Homme ! Comment as-tu donc fait pour l’oublier ?
Comment peux-tu vivre les pieds et mains liés ?
L’âme et le cœur scellés au carcan de l’ennui,
Pourquoi vouloir troquer le jour contre la nuit ?

Comment peux-tu cracher ainsi dans cette soupe
Dans laquelle tu bus ayant le vent en poupe ?
Comment peux-tu renier ce que tu fus jadis
Quittant le soyeux pour te vêtir d’immondices !

Homme ! Ecoute ma supplique, il te faut l’aimer !
Retrouve cette ardeur dont tu fus animé !
Et tu verras ainsi ta rose refleurir,
Et tu verras ainsi s’ouvrir ton avenir !

Le poète a compris cela depuis longtemps
Puisqu’il a gardé son âme et son cœur d’antan,
Et s’il peut décrocher les étoiles du ciel,
Homme, tu peux le faire ! Et c’est là l’essentiel…

Il faudrait que je sois poète de talent
Pour décrire cette saison que je vénère
Et ainsi elle cesserait d’être éphémère !
Il faudrait simplement que je sois… un enfant !

Car vous aurez compris, tout du moins, je l’espère
Mais on ne sait jamais, je vais donc être clair !
Celle que je chante, berceau de l’existence,
Fruit de l’amour éternel se nomme : l’enfance !

Magnifique Hiatus... moi qui suis penchée sur l'enfance et qui n'en suis pas vraiment sortie, je ne peux que applaudir et je crois que pour écrire de tels vers il faut être resté un enfant, c'est si transparent ! bisous à toi.isabelle

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Son cœur est une joie, un sourire, une main
Qui se tend vers autrui en montrant le chemin,
Car elle connaît bien la route du partage
Ayant reçu très tôt ce superbe héritage.
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bravo encore !

trés bien dit !

amitiés

Fleurette

Magnifique !!

C'est bien tout ça l'enfance !!

bravo et merci

bisous

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http://www.mespoemes.net/eolienne/

https://www.amazon.fr/Souffle-poétique-Adeline-alias-Éolienne/dp/2414163232

https://www.edilivre.com/sur-les-ailes-d-eole-adeline-mela-eolienne.html

SUPERBE, SPLENDIDE...

J'ai adoré.

Bravo et merci.

Bisous

Conserver le plus longtemps possible ses reflets et ses douceurs... l'Homme a souvent du mal à y arriver...


bisous
hiatus

Oui , Hiatus ... Il faut conserver un peu , si possible beaucoup ...de son coeur, de son âme d'enfant ! Au fond, être Poète ou tenter de l'être (Ce que je fais) c'est presque inévitablement en avoir conservé un peu ... De cette enfance ! Admirablement déctite, dans ton texte ... Cette nécessité ! J'avais déjà saisi ton idée,dès le début de tes vers.
Amitiés !
Jacques

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Ci-contre , ceci est une petite Loutre : charmant petit mustélidé ...
joueur, gai, primesautier ... bref, le genre de petit Animal que j'aime .

Fasse le destin, qu'un jour l'amour soit universel , tout alors
deviendrait secondaire ... (moi)

On l'oublie trop vite,dommage!!Très joli texte.

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Si tu diffères de moi, mon frère, loin de me léser, tu m’enrichis»