La mort
Toi qui effraies les hommes
Et fais pleurer les femmes
Quand tu frappes sans vergogne
Pour t'emparer des âmes
Toi dont l'évocation
De la lourde présence
Ou bien seulement du nom
Force au profond silence
Toi qui n'a ni frontière
Ni race ni religion
Qui d'une froideur austère
Frappe même les nourrissons
J'ose te dire à quel point
Tu m'inspires le dégoût
Tout comme les assassins
Suspendus à ton cou
J'ose affirmer aussi
Que je serai debout
Quand tu hanteras mes nuits
Je resterai debout
J'ai joué avec toi
Comme avec un pantin
Je ne te crains même pas
Si ce n'est pour les miens
Passe me voir quand tu veux
Je serai toujours lÃ
Et les yeux dans les yeux
On parlera de toi...
Dom 15/06/1999
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"Pour les rêves qu'on a fait et pour ceux qu'on fera
Pour le poing qu'on a levé pour celui qu'on lèvera..."