Plume de platine Inscrit le: 25/4/2007 De: Envois: 3975 |
* L’oiseau blanc et l’oiseau noir C’était un jeune oiseau blanc, fils d’une colombe et d’un göeland. Il volait et fut emporté par les vents, loin du nid de ses parents. Il s’échoua sur une montagne noire dans le nord d'un hexagone. Il essaya de repartir, mais ses ailes sous le froid, bougonnent.
C’est alors qu’arriva un vieil oiseau noir, croisé d’une corneille et d’un merle. Avec une voix douce et un regard brillant comme des perles. Il s’était fait une seconde vie en haut de ce terril. Il voyait que le nouveau venu n’était pas très viril.
Mais, l’oiseau blanc lui dit qu’il n’avait pas peur de salir son plumage. Et qu’auprès de ses consoeurs, il finirait par faire des ravages. L’oiseau noir en souriant, lui dit, bienvenue dans les corons. Tu sais les terrils sont blancs aussi à la morte saison.
Lentement et patiemment il lui apprit à voler. Parfois, quand la fatigue venait le jeune l’enrôlait. Ils picoraient dans les champs, du maïs, des radis. Les deux amis s’étaient trouvés un coin de paradis.
Mais, à l’automne, commencèrent à arriver les chasseurs. L’un d’eux avait reçu un fusil en cadeau, quel bonheur ! Il vit l’oiseau noir dans le ciel et tira sur lui d’un coup sec. L’oiseau blanc voulu le ranimer en lui faisant du bec à bec.
Mais, c’était la fin, le vieil oiseau s’en alla pour l’éternité. Le jeune qui avait en lui l’esprit de fraternité. Se demandait pourquoi avoir tué son ami et faire son malheur. Car les hommes et les oiseaux ont le même sang rouge qui coule dans leur cœur.
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