Quand tout à coup au mileu de la foule
La solitude me gagne et m'oppresse
Me rappelant que pour moi tout fut toi
Mon choix, ma voie et maintenant ma Croix.
Quand le silence assourdissant m'écrase
Et que mon sang vers mes tempes est refoulé
Au gré des battements sourds d'un coeur
Devenu sur terre ta dernière demeurre.
La nostalgie d'un nous heureux et unis
Nourrit la violence de l'écho qui résonne.
Vient un jour où la source des larmes se tarie
Mais en moi la douleur reste sans bornes.
Marjolaine,
Qu'il m'est injuste d'exister encore.
OCtobre 1996
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Qui donne ne doit jamais s'en souvenir, qui reçoit ne doit jamais l'oublier.