Attention, ce poème ne pardonne en rien le geste de ce Monsieur,
J'essaye plutôt de comprendre...

Le corps en miette, le coeur cassé
Par sa faute, sa vie est totalement brisée...

Punis pour avoir aimer trop fort une femme
Pour avoir abusé des subtances qui détruit l'âme
Du jour au lendemain, l'enfer s'est installé
Plus d'issue de secours, pour cet être né torturé

La mine déconfite, les yeux fatigués de pleurer
Il attend le jugement de son pauvre sort
Il ne prosteste pas lorsque la sentence est donnée
Il se lève et marche en direction de la mort

Il chantait sa révolte, sa haine face aux injustices
La violence de ses mots résonne encore dans ma tête
L'acharnement des guitares poussée multiplie par dix
L'état de transe dans lequel je suis lorsque je m'entête

Il sort de sa cage de fer, essaye de rester digne
Quatre ans d'angoisse, de solitude, de nuits agitées
Le poignard restera à jamais dans sa poitrine
D'avoir accidentelement volé la vie de sa bien-aimée

A cet homme, je ne voue ni dédain, ni rencoeur
Certe, je suis une femme et je comprends mes consoeurs
Qui militent, acharnées, contre les violences conjugales
Pour que les hommes plus jamais ne fassent de mal

Cantat n'était généralement pas violent avec les femmes
Il est l'exemple que la folie de la passion peut détruire
Trop de jalousie, une relation qui n'existe que pour le pire
Une nuit d'ivresse, une crise d'hystérie, un geste fatal...

Et pour toujours, cette plaie qui le tiraille....