Mes mots, soudain, insignifiants
Comme perdus, errants,
Comment expliquer ?
Comment comprendre ?
Tant de questions , la paix à trouver
Si peu de réponses , tant à apprendre.
Ce temps passé, pour mettre patiemment
Chaque voyelle à la bonne place
Une rime en pointillé, jetée simplement,
Sans hasard, au regard d’une page.
C’est un sens griffonné, raturé avec rage,
Une larme étrange, parfumée.
Les phrases s’avancent, dessinant un visage
De courbes révoltées,
En pleins gavés de certitudes
La feuille se noircit d’encre funambule,
J’écoute les virgules, redoute les points.
Ces poussières d’instants,
Ce terrible besoin,
Triomphales sentiments
Gloire abandonnée,
Choix délibéré,
D’etre en couleur dans tes yeux
Un coin de reve et de ciel bleu.
vincent
www.mespoemes.net/vs591/
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le hasard nous méne et se moque de nous ( voltaire)