Le froid a fini par geler mon être,
Mon jardin aux couleurs d’automne m’attriste,
Reflétant lugubres ombres, le chêne et le hêtre,
Ou la crainte et la peur subsistent,
De moi même je suis emprisonnée,
Sentiment de pouvoir compter que sur soi,
Ici j’étouffe et j’ai besoin de liberté,
Je me meurs et suis déçue de moi,
Mon vaisseau se fait fantôme,
Et je ne pense qu’à une chose,
La solitude, ma cage ce dôme,
Ou la noirceur imprègne ma prose,
Je pense à ma liberté,
Mon cœur saigne de ses souvenirs,
Ou ma prison est cette société,
Et la délivrance vient du « repartir »,
Mais repartir de quoi ?
Si le malheur te colle à la peau ?
Respectant toutes les lois,
Les rêves s’envolent vers mon tombeau,
Libre que dans la mort,
Idée très lâche je sais,
Libérée de tous mes remords,
Pour m’envoler vers mon Odyssée,
Je ne trouve plus la force dans les mots,
Ceux des autres me vont pourtant droit au cœur,
N’apaisant point mes maux,
Et s’envolent vers la cité des rumeurs,
Et si à ce jour je ne trépasse,
Que j’ouvre les yeux au petit matin,
J’espère qu’une petite lueur se passe,
Qui effacera mon chagrin,
Par mis tous les anges des cieux,
Par mis tous les vœux de la terre,
C’est la liberté que je veux,
Qui me sauveras de cette misère,
Pourtant je veux y croire encore,
Et garder la foi,
Les bons moments je me remémore,
Pour ne pas porter ma croix…
21/11/2005
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La plume est la langue de l'âme.
[Miguel de Cervantès)