le procès..
J'ai voulu être un avocat,
Pour me défendre contre le chagrin
Et improviser une nouvelle loi
Devant le tribunal de mes instincts
Afin d' incriminer mes traits mesquins,
Les bannir à jamais hors de moi.
Alors, le juge a convoqué les témoins:
Mon coeur, mon bonheur et ma raison.
J'ai cru que c'était mon légitime droit,
Qu'ils vont proclamer mon innocence et mes droits.
Hélas!mon coeur avait besoin de foi,
Il était astreint à battre entre mes corporelles parois.
Mon bonheur s'est ennuyé de mes forêts et mes chamois.
Ainsi, il avait besoin de se retirer dans un coin.
Ma raison a attesté d'un air malin
Que c'est en éprouvant la douleur qu'on évalue mieux la joie,
Que si on estompera l'obscurité la nuit et son sombre teint,
On ne verra plus la lune, les étoiles et leurs clins.
De ma pensée, j'étais la déplorable proie,
Le procès était un triomphe du déclin.
Pour cela le juge n'avait pas de choix
Et a ordonné que j'habiterai avec mon chagrin..
Dans le même corps, sous le même toit.
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le vent est l'expression sublime de la nature qui nous rappelle que le mot peut etre aussi transparent que volatile, libre et lancinant..à mon avis,un poème authentiquement écrit est une brise qui caresse les émotions tout en étant susceptible de s'exp...
