Je marche dans les ruelles de ma tête,
Il y a des fantasmes clandestins et des rites officiels en cravates,
Des souvenirs égarés dans un sentier sans pancarte
Qui ressemble à mon enfance par ses dimensions étroites.
J'ai vu des moments éparpillés, des journaux sans date
Des poussières d'oubli et des boues de regret en pâte.
Comment revenir sur mes décisions précédentes?
Hélas! ma vie n'est pas enregistrée,
Les relations ne sont pas équations des maths
Adieu les gens qui me manquent, les occasions que je rate.
J'erre dans les ruelles de ma tête.
Ai-je vraiment besoin d'une carte?
Des idées qui grouillent comme des blattes,
Des silhouettes de gens que je ne reconnais plus qui partent
Dans un brouillard qui, au-dessus de mon inconscient, flotte.
J'ai vu des graffitis de haine à moitié estompés, des révoltes,
Des vitres cassées, des marches que j'ai conduites
Pour contester mon silence, les clauses de trêve et les chartes.
Je sais maintenant que je ne suis qu'un pauvre hypocrite
Qui préférait boire du café tranquillement dans sa tête
Sous le toit de son crâne..loin des tumultes.
Je quitte les ruelles de ma tête..
Je déchire les affiches de publicité ,
Accrochées aux mûrs qui sont aux bords de la chute,
Qui annoncent la résignation et la fatalité.
Je ne veux plus vivre cloîtré avec mes ombres chauvinistes!
Niais soit celui qui abandonne une vie dans un monde en faste
Pour se retirer à huis clos et se juger dans l'espace d'une tête.
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le vent est l'expression sublime de la nature qui nous rappelle que le mot peut etre aussi transparent que volatile, libre et lancinant..à mon avis,un poème authentiquement écrit est une brise qui caresse les émotions tout en étant susceptible de s'exp...