Sous un ciel brillant de mille étoiles
En navigant à la force des voiles
Sous la merci des courants et des vents
Qui soufflent en tempête de tourments .

Mon âme voilier solitaire vogue sans fin
Sur une mer voilée de tristesse
De ses vagues au retour incertain
Alors que la nuit s’étend douce et silencieuse
De ses brumes et ses nues berceuses
Mon esprit pense tendrement
En absence de toute lumière, maintenant
De ma vue je fouille sans cesse
A la recherche d’un rivage lointain
Oasis de mes rêves en détresse
Ou fleurissent les roses, illusion-jardin
De mon imagination en douce ivresse
D’un Eden aux songes d’un heureux lendemain .

Mais tout d’en je rêve, le destin envisage
Autrement, mon errance sans port, ni rivage .