Vampire


Les vampires m’attirent
Dans leurs psychédéliques délires
C’est l’effroi quand je m’endors
J’ai l’impression de m’affaiblir
De mon corps je vois s’enfuir, l’élixir
Lorsque leurs crocs percent ma chaire
Et m’initient à leur colère
Je vois le monde en rouge et noir
Alors je pleure
Il est trop tard
Je sens mon être se purifier
S’emplir d’une exemplaire beauté.

-_-

Mon dieu quel sentiment bizarre
Mon teint devient blafard
Mes psychédéliques délires
S’avèrent quasi jubilatoire
Je ne me promène que le soir
Afin de voir les hommes dormir
J’adore à l’oreille leur mentir
Absorbant finement leur sang
Puis sans bruit de chez eux m’enfuir
Avec ce plaisant sentiment
D’offrir alors que je prends.

-_-