Combien vous faudra-t-il de serments passionnés
Pour que vous compreniez ce que ressent mon cœur ?
Quand accepterez vous de faire mon bonheur
Cesserez vous enfin vos propos raisonnés ?

Peut-être attendez vous qu’un surplus de vieillesse
Ait calmé mes ardeurs et que je ne sois plus
Qu’un pantin sans ficelle et que je sois élu
A une académie pour ma grande sagesse.

Alors ne pouvant plus ou ne devant offrir
Qu’un vieux corps impuissant à votre compassion
Il en sera fini de l’étrange passion
Pensez vous, ô cruelle, en me faisant souffrir.

Quand bien même j’aurais un pied dans le cercueil
J’aimerai votre cœur, votre corps et je crois
Que jusque dans la mort je porterai la croix
De l’amour passionnel qu’a déclenché votre œil.


Adn 23.10.07

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