Foi qui m’esseule, et la raison qui m’use le corps …
J’ai beau me taire, silence enfui, en mots qui fusent,
Ma tête qui pense, mon cœur qui bout, son âme seule
Ce monde Ă©trange, lĂ , si mesquin, en mille ruses,
M’use le corps, et la raison, foi qui m’esseule.
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Je ne sais plus, comment te dire, que tu me manques
Et, remuant mes souvenirs, je te contemple,
Là , bien présent, au fond du cœur, tu te planques,
Comme bijoux, en son écrin, fidèle au temple.
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Je suis perdue, dans le brouillard, de ta mémoire,
Enfin je suis encore l’enfant, émerveillée,
Assis dehors, le livre en main, drĂ´le de grimoire,
Tu joues un jeu, qui me torture, là éveillée
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Ne t’en veux pas, ne t’en va pas, douce compagne,
J’ai là pour toi, un air courtois, en belles phrases
J’ai l’art pour toi, grand musicien, qui m’accompagne,
J’ai l’air pour toi, d’un magicien, que tu embrases
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J’ai pour toi mis, là en réserve, ma poésie,
J’ai pour tamis, mes sentiments, si inchangés,
J’ai pour t’aimer, mille raisons, en poésie,
J’ai pour tes mais, mis le raisin, en vin changé
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Je vais-je viens, je vois je veux, j’avais un vœu,
Te retrouver dans l’écriture, enfin comme blé
Qui mûr doré, venté ondule, comme un aveu
Je t’aime tant, depuis longtemps, par toi comblée
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Un jour viendra, qui nous verra, tous deux ensemble
Cœur contre cœur, yeux dans les yeux, main dans la main,
Tes lèvres qui murmurent encore, je te ressemble,
Je n’aime que toi, bel avenir , sur lendemain
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Le cœur s’apaise, reste de braise, se pâme d’aise,
Batifolant, folle Ă©bahie, te retrouvant,
Joie et lumières, yeux qui pétillent, fin des malaises,
Des fous qui chantent, le mal d’amour, si éprouvant
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Par tant d’épreuves, si difficiles, douces blessures
Philtres magiques, les mots d’amours, tant chuchotés
Ont le pouvoir, de tout guérir, je te l’assure,
Ma cicatrice, en délire grince, chiche beauté…
Bel écrit mon amie j'ai beaucoup aimé
Amina
