Je me rendrai à Marseille pour embarquer vers ANABA
Je traverserai la Méditerranée et serais là bas
Je visiterai ton beau lycée où tu enseignes l’anglais
Je m’assoirai sur le banc près de l’eucalyptus, pas si laid
Puis, tu m’emmèneras à BLIDA, la grande ville rose
Cité très animée où personne jamais n’est morose
On boira un thé près du kiosque de la place Clémenceau
Où les musiciens autrefois jouaient de splendides morceaux
Puis, tu m’emmèneras tout près CHIFA, au ruisseau des singes
Superbe vallée au coeur des montagnes verdoyantes
Où des magnifiques macaques aux couleurs flamboyantes
Viendront manger en liberté dans ta main, salir ton linge
On les imitera comme des grands acteurs sans spectateurs
On écrira un poème pour graver ce moment de bonheur
Que l’on fera imprimer Chez A MAUGUIN, sur la falaise
Elle nous évoquera la violence qui la met malaise
Puis, j’irai à ALGER la blanche, comme on dit en France
Je me rendrai à la casba, monde souterrain mystérieux
Cet endroit mythique où les marchands en mettent pleins les yeux
Pour vous vendre toutes sortes de souvenirs de vacances
Pour terminer un tour dans le désert près de TAMARASSET
A la recherche de la ville du Père Charles FAUCAULT
Sur la route des paysages indescriptibles mais si beaux
Une fois trouvée c’est là que mon très beau voyage s’arrête.
Ce récit je le dédie aussi à tous ceux qui pensent que l’Algérie est une terre hostile
et à tous ceux qui rêvent un jour de la découvrir