Plume d'or Inscrit le: 19/6/2016 De: Envois: 1951 |
A LA VOIR A la voir
A la voir, je ressens les langueurs de la mer Le ballet incessant des vagues qui se meurent De paresse, en un échouage doux-amer Laissant leur âme devant les belles demeures
Et le marin affronte les fortes humeurs De l'océan fougueux, cramponné à la barre Pour garder le cap, l'homme n'a point de rancœur Il doit lutter contre ce monde furibard
Les flots assassins s'attaquent à son étrave Percutant l'esquif, sans scrupule, ni remord Le pêcheur est brave, le moment vraiment grave Le combat inégal et il risque la mort !
Le soir, il rentre au port et sait rester discret Il ne parle donc pas de son duel intime Qu'il livre chaque jour, il garde ses secrets Par peur, par malheur, de sombrer dans les abîmes !
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