poème composé à l'occasion de la journée internationale des droits de la femme
Afghanes
Dans les faubourgs éventrés de Kaboul
Là où se confondent faim et peur
La colère lève, dans un moule
De terre rouge et de terreur
La voix des démolisseurs
A l’heure cruelle des vainqueurs
Résonne au soir de la victoire
D'un combat lugubre, mais sans gloire
Je pense à ces femmes afghanes
Qui marchent cachées au pas des caravanes
Au chant plaintif du sang, de la misère
Mélodie déconstruite par les bémols
Des hourras de ceux que l’on immole.
Dans l’infinie poussière du désert
Où, sous les tapis de neiges éternelles
Muettes, invisibles sous leur linceul
Coulent les larmes de toutes celles
Au cœur brisé par la peur, seules.
Jacques BASCHIERI ©
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"Ce qui a le moins vieilli en moi c'est ma jeunesse"...Et il escaladait l'échelle qu'il avait appuyée à rien pour aller marier une girouette au vent