La suspicion du malaise
Se fait au détriment du cœur
A en rejeter la fadaise.
Et si le danger fait la peur
C'est aussi pour être au courage
Qui refait un monde meilleur.
Mais pas de conduite de page
Pour se cacher dans un couvent
Et se tuer par le partage.
Vaut mieux rester enfant
Que de crouler dans l'impuissance
Et de se traîner dans le sang.
Mais quelle joie aimer sans plaisance
A ce qui s'écrit au futur
Pour ne damner que l'insolence.
Rien n'est d'un accent trop dur
A ce qui rend la langue à l'aise
Là où l'amour n'est pas obscur.
La suspicion du malaise.
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La poésie n'a d'autre perspective que d'ouvrir l'imagerie mentale qui est la porte de l'imaginaire.
(citation personnelle)