La Suède m'est si lointaine
Avec son orgueil si hautain
Et sa gaîté sans mon aubaine.
J'ai bu la rancœur de son sein
Qui m'a peiné avec souffrance
Jusqu'Ã blesser mon escarpin.
Mais quel vide admet son absence
Et que me presse sa bonté
A retenir la bienfaisance.
Car je sens la naïveté
M'effleurer dans son ironie
Alors que j'ai tant à confier.
Quel art est à la modestie
A part tombant de nulle part
Et qui est l'or en poésie.
Quel amour donner à l'écart
Lorsque sa vertu est mondaine
A ce qui creuse son départ.
La Suède m'est si lointaine.
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La poésie n'a d'autre perspective que d'ouvrir l'imagerie mentale qui est la porte de l'imaginaire.
(citation personnelle)