A qui veut le soupir, il y a le silence
Et veut se racheter de son gain vertueux
Où il n'a pas gagné de son destin verbeux
A vouloir épouser en vertu d'insolence.
A qui veut le soupir, il y a la distance
Au sort manichéen qui s'apitoie en Dieux
De qui est au service un dévot capiteux
A vouloir ressembler à un prince en instance.
Car c'est en s'éveillant que le souffle est de tact
A pouvoir défraîchir l'amour et son contact
En souvenir d'un cœur dont le poumon est vie.
Il y a dans ce corps un décor en suspens
Qui n'est qu'un plagiat où s'animent les gens
Attendant que la nuit se perde dans l'envie.
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La poésie n'a d'autre perspective que d'ouvrir l'imagerie mentale qui est la porte de l'imaginaire.
(citation personnelle)