Plume d'or Inscrit le: 19/6/2016 De: Envois: 1950 |
AU REVEIL DU MATIN Au réveil du matin
Chant cruel ! Au réveil du matin, je t’entends Murmurer, tu me dis, pars ! Pars vers ton destin Largues les voiles et prends la mer, il est tentant De tout quitter, de partir, même clandestin.
Et je suis parti, chercher, quérir aventures Sur ce grand et beau vaisseau, tel un marin Affrontant l’océan, et du haut des mâtures J’ai vu voler l’albatros, parmi les embruns.
A la tombée du jour, sous la voûte nocturne On peut quelquefois voir, si le temps est au clair Quand apparait au loin, la lune taciturne Briller de tous leurs feux, les sirènes stellaires.
Un jour de grand vent, il peut parfois arriver Que l’esprit du large, vous pousse vers l’azur N’emportez que vos rêves, et dès l’arrivée Sur l’île, jetez l’ancre, abaissez la voilure !
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