Je ne le connais pas, ce temps auprès de toi. Combien de nonchalances aurons nous en partage ? De saisons, de grands jours, aux prémices d'effrois, Sur la lenteur du vent, quand le ciel s'ennuage ?
Je sais qu'il se faufile en sable entre les doigts, De ces gouttes qui coulent entre nos mains serrées. Combien nous reste t il a vivre ces émois ? C'est une tragédie de ne pouvoir compter.
Je ne suis pas devin, le Malin le sait bien, Et tout autour de nous, demain peut s'arrêter, Alors je prends ta main sur ce bout de chemin, Jusqu'à ce que l'abîme avive nos regrets.
J'aimerais qu'un écho, revienne en souvenir. Un sentiment lointain, pris au coeur qui chavire. Un mirage oublié qui me fait ressentir, Que ce temps qu'il me reste, pourrait ne pas suffire.
Car ce temps qu'il me reste... À l'attrait des émois. J'aimerais le passer, Jusqu'au bout avec toi.