Vous pouvez bien souffler
sur les braises de mon coeur,
vous ne rallumerez jamais
la flamme de mon bonheur.

J'ai eu beau croire aux rêves,
à la beauté des fleurs,
ce n'était qu'une trêve
au pays de mes pleurs.

J'ai bien aimé la vie,
on était bien tout deux
que dire de ses amis,
ils nous parlaient si peu.

On voulait peu de chose,
seulement être compris
oublier le temps morose,
la haine et le mépris.

Laissant mes souvenirs,
je pars vers l'infini
pardon si d'à venir
je ne vous dit pas merci.

J'ai arraché la page
au livre de la vie
ce n'était qu'un mirage
qui disparait sans bruit.

Ne versez pas de larmes,
n'ayez pas de regrets,
c'est mon adieu aux armes,
mon trait sur le passé.

JPR

Un poême mélancolique de couleur vert émeraude car on entrevout a la fin comme une forte lueur d espoir .

Sandrine

Bienvenu, JPR!!

Ton poème est magnifique et touchant!

Si si il faut continuer de croire aux rêves et
à la beauté des fleurs!

En tous cas moi je crois à la beauté de la poésie

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Sólo es posible avanzar cuando se mira lejos - José Ortega y Gasset
(on ne peut avancer qu'en regardant loin)

un poème émouvant qui laissse une note d'espoir si tu tire un trait sur le passé!!!!!!!